Marlène Dumas est l’une des peintres sud-africaines les plus en vue aujourd’hui. Ses œuvres intenses et psychologiquement chargées explorent les thèmes de la sexualité, de l’amour, de la mort et de la honte, faisant souvent référence à l’histoire de l’art, à la culture populaire et aux affaires courantes.

« The image as Burden« , a-t-elle dit, « peuvent générer des émotions de premier ordre ». Marlène Dumas ne peint jamais directement à propos de la vie, pourtant la vie dans toute sa complexité est bien présente sur la toile. Ses sujets sont inspirés de personnes publiques et plus personnelles etinculant sa fille et elle-même, ainsi que des visages reconnaissables comme Amy Winehouse, Naomi Campbell, la princesse Diana, et même Oussama ben Laden. Les résultats sont souvent intimes et parfois controversés, où la politique devient érotique et les portraits deviennent politiques. Elle joue avec l’imagination de ses spectateurs, leurs idées préconçues et leurs peurs.

Née en 1953 au Cap, en Afrique du Sud, Marlène Dumas s’est installée aux Pays-Bas en 1976, où elle s’est fait connaître au milieu des années 1980. Cette exposition est la plus importante consacrée à son travail qui ait jamais eu lieu en Europe. Elle retrace sa carrière depuis les premières œuvres jusqu’à ses nouvelles œuvres sur papier.

Le titre de l’exposition est tiré du tableau The Image as Burden en 1993, représentant une figure pointant une autre. Comme beaucoup d’œuvres de l’artiste, le choix de son titre affecte profondément notre interprétation de l’œuvre. Il laisse entrevoir le sens de la responsabilité auquel l’artiste est confronté en choisissant de créer une image capable de traduire des idées sur la peinture et la position de l’artiste. L’exposition reprend la chronologie des œuvres de Dumas, faites pour la majorité de représentations fantomatiques de visages humains, et parfois de leurs corps qui semblent sans vie.

Pour tout savoir sur l’exposition : Marlène Dumas au Tate Museum