Les célèbres Big 5 (léopard, éléphant, lion, buffles et rhinocéros) font face à cinq menaces croissantes, auxquelles nous devons trouver des réponses rapidement si nous voulons inverser la tendance actuelle face à la perte de notre biodiversité.

La perte d’habitat

La croissance de notre population humaine exerce une pression sur les ressources naturelles limitées de la Terre. À leur tour, les terres naturelles sont converties pour l’agriculture et le développement urbain, ainsi que les transports et l’exploitation minière, de sorte que les territoires des animaux se réduisent et se fragmentent. La perte de gamme conduit à des populations fauniques isolées plus petites et présentant un risque d’extinction plus élevé.

Surexploitation

Que ce soit légalement ou illégalement, la chasse et la récolte à un rythme insoutenable sont considérées comme une surexploitation directe, où les animaux sont éliminés plus rapidement qu’ils sont nés. La conséquence dramatique : les populations ne peuvent pas se rétablir.

Alors, quels sont les cinq grands facteurs qui menacent la faune?

Menace 1: La perte des territoires

Les animaux ont besoin d’espace pour vivre et se déplacer, mais leur aire de répartition naturelle diminue en raison de la croissance de notre population humaine, de la demande accrue de ressources et des modifications de l’utilisation des terres. Une utilisation plus rentable des terres se substitue à la faune, notamment en termes de potentiel de croissance économique et de création d’emplois.

Menace 2: les pluies en forte diminution

Pendant la majeure partie de notre vie, l’Afrique du Sud devrait se réchauffer entre 1 ° C et 3 ° C au cours des 50 prochaines années, avec une réduction des précipitations de 5% à 10%. Les conditions climatiques changeantes auront un impact sur notre biodiversité locale. De plus, dans les 30 prochaines années, les zones qui sont actuellement adaptées au climat pour nos biomes terrestres devraient diminuer de 40%!


Menace 3: Réalité du conflit homme-faune

Il est logique que les personnes et les animaux aient des besoins similaires et soient attirés par les zones où se trouvent des sources d’eau, de nourriture et un abri. Les conflits ont tendance à découler de menaces, réelles ou perçues. Ce sont des menaces potentielles et perçues pour les personnes, les biens, le bétail et les cultures – et la concurrence pour les ressources.

Autre triste réalité : l’empoisonnement intentionnel en tant que réponse au conflit homme-faune entraînant la mort d’espèces sauvages répandues, y compris les éléphants, les carnivores et les vautours. Dans certains cas, cela a également affecté les moyens de subsistance humains.

Menace 4: nouveaux marchés pour les produits de la faune

Offre et demande: il existe toujours un risque d’émergence de nouveaux marchés pour les produits issus de la faune sauvage, ce qui augmente la demande et alimente le commerce illégal. La corne de rhinocéros, par exemple, a été utilisée de diverses manières depuis les années 1960 – d’une substance prisée des poignées de poignard au Yémen au marché actuel de l’Asie du Sud-Est en tant que symbole de statut dans les relations commerciales.

Menace 5: la réduction des investissements pour la protection de faune

En fin de compte, le succès des actions de conservation dépend de la volonté du gouvernement et de la communauté internationale de conserver les sites sauvages et les espèces qui y vivent!

L’investissement est fondamental pour élaborer des cadres politiques qui permettent la conservation. Cependant, chacun de nous peut contribuer et soutenir ces projets et cette nécessité de préserver cette faune faisant partie de notre patrimoine universel. Il est utile d’entretenir un esprit de conservation en nous-mêmes et dans notre société.